« Nous avons observé que la demande pour des professionnels généralistes du fundraising a baissé ; en parallèle, les spécialistes capables d’ouvrir de nouveaux canaux de distribution sont très demandés », Heidrick & Struggle (photo : Muriel Moreau)
Les sociétés de gestion de private equity continuent de faire feu de tout bois pour fidéliser leurs troupes. En 2022, 62% des professionnels européens et africains sondés par Heidrick & Struggles dans le cadre de son étude annuelle* ont vu leur salaire de base augmenter par rapport à 2021 et 1% d’entre eux seulement ont enregistré une baisse. L’année précédente, la hausse de rémunération hors bonus avait concerné 38% des salariés du secteur et la diminution, 15%. En outre, dans une nette majorité des cas (62% des personnes ayant fait état d’une augmentation), la croissance du salaire de base a été supérieure à 21%. Du côté des bonus, Heidrick & Struggles indique que 53% des personnes interrogées ont été augmentées et 6% ont connu une érosion en 2022 ; c’est respectivement 11 points de plus et 7 points de moins qu’en 2021. Fort de ces évolutions, le cabinet de chasse de têtes chiffre à plus de 311 270 euros le salaire de base 2022 d’un associé, à 183 100 euros celui d’un principal et à 102 820 euros celui perçu par un associate. S’y ajoutent des bonus compris entre 295 000 et près de 78 000 euros pour chacune de ces fonctions. En termes de stratégies, les équipiers des fonds de dette privée et fonds de fonds sont particulièrement bien lotis.