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VALERIE CALENDA
Valérie Calenda D.R.

Mérieux Equity Partners a officialisé le 29 avril dernier l’ouverture de la période d’investissement de son nouveau fonds de capital-risque Mérieux Innovation 2. À la faveur d’un closing initial d’environ 75 millions d’euros, soit la moitié de sa taille cible fixée à 150 millions, il a mené à bien sa première transaction en Espagne. Aux côtés de Panakès Partners, de Columbus Venture Partners et de Kurma Partners entre autres, il a apporté 6 des 50 millions d’euros levés par Deepull pour l’accompagner dans la finalisation du développement de son système de diagnostic rapide de la septicémie, lancer les essais cliniques pivots pour obtenir son approbation réglementaire et préparer son déploiement commercial.

En mettant ainsi sur les rails son fonds de deuxième génération, Mérieux Equity Partners valide le tournant vers la gestion pour compte de tiers pris lors de la création de la société de gestion, en 2019. L’activité d’investissement en capital-risque remonte, elle, bien plus loin, à 2009. Recrutée pour la lancer il y a seize ans, toujours à sa tête en tant que managing partner, Valérie Calenda a évidemment été aux premières loges et conserve aujourd’hui un rôle crucial pour accompagner son évolution. « Depuis 2019, nous avons affiné notre stratégie, largement centrée aujourd’hui sur l’investissement en séries A et B avec la possibilité de réaliser quelques opérations d’amorçage, pose-t-elle. Pour une scientifique de formation comme moi, c’est extraordinaire de pouvoir rester au contact des évolutions technologiques dans le domaine de la santé. Les relations avec ces entrepreneurs sont vraiment très enrichissantes. »

Début de carrière chez Transgene

Elle est d’autant mieux placée pour évaluer le chemin parcouru, par exemple en matière de thérapie génique ou d’instrumentation médicale, qu’elle a connu les débuts de la recherche sur des syndromes comme le sida et vu la détresse des patients comme du personnel de santé intervenant dans les services d’hématologie. « En 1992, après des études en immunologie et hématologie, j’ai soutenu ma thèse de doctorat en pharmacologie sur le VIH. À l’époque, la communauté scientifique n’en connaissait pas grand chose, donc il y avait beaucoup de sujets à défricher pour tenter d’améliorer la vie des patients et des médecins », se souvient cette mère de deux enfants, mariée à un physicien, croisant à l’époque la route de l’éminente virologue Françoise Barré-Sinoussi, prix Nobel de médecine 2008 en tant que co-découvreuse du rétrovirus responsable du sida.

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