
Le chiffre d’affaires d’Osmaïa vient pour les deux tiers de l’entretien d’espaces verts, la création représentant le solde.
MBO+ a pris sa part de la vogue actuelle des fonds de continuation, structurant en 2024 MBO Buy & Build pour y loger ses participations dans Caddenz et Osmaïa. Ce dernier, spécialiste de la gestion des espaces verts, bénéficie désormais de nouveaux moyens pour accélérer son développement en France et en Europe.
Implantation aux Pays-Bas à travers deux build-up, acquisition de Mugo, une société française représentant environ 20 % de son chiffre d’affaires, trajectoire de croissance qui devrait l’amener à quasiment doubler ses revenus cette année… Moins d’un an après le démarrage de son LBO secondaire sous l’égide du fonds de continuation MBO Buy & Build, Osmaïa présente tous les signes d’une forte accélération de son activité. « Lors de ce deuxième cycle démarré en juillet 2024, nous avons l’ambition de transformer encore plus en profondeur le groupe. Notre stratégie consiste à renforcer ses positions sur le marché de l’entretien d’espaces verts, qui présente le grand avantage de la récurrence, tout en conservant environ un tiers de l’activité sur la création. De plus, nous allons accroître la part des clients non soumis au code des marchés publics, en visant notamment les particuliers haut de gamme. Ensuite, Osmaïa va intégrer de nouvelles compétences dans des domaines comme l’ingénierie climatique et, enfin, pousser les feux de son développement en Europe », détaille Olivier Delrieu, associé de MBO+ chargé du fonds de continuation, levé auprès d’une petite quinzaine d’investisseurs emmenés par Eurazeo et Montana Capital Partners et hébergeant également sa participation dans Caddenz (ex-Groupe LT).
Courbe d’apprentissage
Ancien patron de Trescal, groupe de métrologie bien connu des fonds de LBO, il est aux côtés d’Éric Bouichet, le PDG d’Osmaïa, depuis les débuts de son aventure avec MBO+, en 2019. Cette année-là, le fonds orchestre le carve-out de la filiale Espaces verts d’Atalian, composée de trois entités dont la principale se nomme Pinson Paysage et couvre l’Île-de-France. Les deux autres sont actives dans les Hauts-de-France et en Normandie. À l’époque, le patron de MBO fait appel à Olivier Delrieu pour prendre la tête du conseil de surveillance de l’entreprise rendue indépendante.