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L’équipe de SistaFund. De gauche à droite : Jérôme Masurel, Alice Groth, Hortense Deronchaine, Maxime Précourt, Tatiana Jama
L’équipe de SistaFund. De gauche à droite : Jérôme Masurel, Alice Groth, Hortense Deronchaine, Maxime Précourt, Tatiana Jama / D.R.

La marque Sista se décline en stratégie d’investissement. Tatiana Jama, qui a cofondé l’association éponyme en 2018 afin de promouvoir la féminisation du numérique, est sur la route depuis le mois de janvier avec le fonds SistaFund. D’une taille cible de 100 millions d’euros, il vient de réaliser un premier closing à 30 millions auprès d’entrepreneurs à succès de la French Tech et des trois entreprises que sont BNP Paribas, la FDJ et L’Oréal. Il devrait boucler au moins un investissement d’ici la fin de l’année. « Avec Sista, nous sommes convaincues et avons prouvé – par le biais de baromètres et études – que la faible féminisation de la tech n’est pas causée par un vivier trop limité de talents féminins et encore moins par le manque d’audace présupposée des femmes. Nous avons surtout découvert un vrai manque de financements des projets d’entreprises portés par des femmes, met en perspective Tatiana Jama, elle-même à l’origine de plusieurs sociétés. C’est précisément pour le combler que nous avons lancé SistaFund, premier fonds français intégrant des critères de genre dans sa sélection des dossiers. SistaFund privilégiera donc des start-up fondées par des femmes entrepreneures mais aussi par des équipes mixtes – les deux étant surperformantes. »

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