
« Avec l’augmentation de la taille de notre fonds, nous cherchons précisément à conserver une plus grande part des transactions que nous arrangeons en recourant moins à la syndication », Jean-Marc Fiamma, Capza
Jean-Marc Fiamma, co-responsable de l’activité de dette privée de Capza, affiche sa confiance à l’heure d’entamer le déploiement de son sixième vintage. « Les marges de nos financements étant indexées sur l’Euribor, nous devrions être en mesure de capter dans notre performance la hausse des taux qui se profile, rappelle-t-il. En outre, le contexte actuel se traduit par une moindre présence des banques sur notre marché : elles ont davantage de difficultés à syndiquer des opérations de grande taille sur lesquelles nous pouvons nous positionner. D’ailleurs, avec l’augmentation de la taille de notre fonds, nous cherchons précisément à conserver une plus grande part des transactions que nous arrangeons en recourant moins à la syndication ».
De fait, Capza 6 Private Debt est d’une taille cible de 2,5 milliards d’euros. Une première tranche de 1,2 milliard a été sécurisée et 200 millions de « soft commitments » supplémentaires sont sur le point d’être confirmés. « Nous avons bénéficié d’un taux de re-up de plus de 90% tout en accueillant des nouveaux LPs dès ce premier closing. Des investisseurs suisses, espagnols ou japonais nous ont notamment rejoints, ce qui correspond aussi à notre volonté d’élargir à l’international notre base de souscripteurs, notamment vers l’Asie », se félicite Jean-Marc Fiamma. Les LPs de Capza 6 Private Debt peuvent s’engager soit dans le compartiment dédié à l’unitranche soit dans celui qui combine de l’unitranche (85%) et de la mezzanine.