
L’activité bat son plein au sein de l’équipe du fonds franco-africain que gère AfricInvest depuis Paris. D’abord, son deuxième millésime vient d’être clôturé à 50 millions d’euros, assez loin de son objectif de 80 millions. Ses principaux LPs – Bpifrance, Société Générale, Proparco, Saham, Banque centrale du Kenya – ont réinvesti et ont été rejoints par BNP Paribas, des family offices dont celui du financier Didier Le Ménestrel, et d’autres institutionnels africains.Le fonds précédent avait doté de 77 millions répartis en deux poches équivalentes, l’une étant allouée à un investissement dans le fonds panafricain d’AfricInvest et l’autre à des prises de participations directes dans des PME françaises désireuses de se développer en Afrique. Cette fois, le fonds est dédié entièrement au direct. « En passant de 38 à 50 millions d’euros disponibles pour des investissements directs, nous conservons notre stratégie qui consiste à déployer des tickets minoritaires compris entre 3 et 6 millions d’euros dans des entreprises françaises réalisant 20 à 300 millions d’euros de chiffre d’affaires et souhaitant se projeter en Afrique. Nous pouvons intervenir soit seul, soit en tant que membre d’un pool minoritaire, soit au sein d’un ensemble majoritaire. Sur 7 des 8 participations du premier fonds, nous étions en co-investissement, bien souvent à la demande de l’équipe du management qui nous recommandait sur les tours de table, rappellent Khaled Ben Jennet et Stéphane Colin, managing partners d’AfricInvest Europe. Nous allons sans doute augmenter la taille de notre portefeuille à 10-11 lignes plutôt que 8 sur le premier fonds ».