
« Nous avons pour but de réaliser entre 10 et 15 projets qui se répartiront à 80% en brownfield et 20% en greenfield »
Moins d’un an : temps qu’il aura fallu aux équipes d’Ardian pour lever 2,65 milliards d’euros pour leur quatrième fonds d’infrastructure. Le hard cap atteint, il compte près d’un milliard d’euros de plus que le précédent véhicule clos en 2013 à 1,75 milliard d’euros. « Nous avons profité d’un fort réinvestissement de nos souscripteurs présents dans nos véhicules précédents. Ceux-ci offrent, en effet, un rendement courant supérieur à 7%, explique Mathias Burghardt, membre du comité exécutif et responsable d’Ardian Infrastructure. Nous comptons aussi un tiers du fonds qui provient de primo investisseurs ». Jamais cités, les souscripteurs sont des fonds de pensions, compagnies d’assurances et fonds souverains européens, nord-américains et asiatiques. Outre les traditionnels institutionnels français, les investisseurs allemands ont apporté 20% du montant levé, à parité avec les souscripteurs chinois.