
»»» De gauche à droite : Pierre le Tanneur, Tristan Parisot, Anne Lafont, Alain Cochenet, Olivier Guine et Arthur Bureau
First time team en 2017, Momentum Invest met actuellement au travail son deuxième fonds, levé en quelques mois seulement dans le courant de 2023. Active en small cap, son équipe de neuf personnes défend la nécessité de s’engager dans l’accompagnement opérationnel de ses participations pour les aider à passer à l’échelle supérieure.
Momentum Invest reste sur une dynamique soutenue depuis la fin de la levée de son deuxième fonds à l’automne 2023. Un semestre et un closing unique lui avaient suffi pour récolter 158 millions d’euros, plus que les 120 millions visés, ce qui s’apparentait à une vraie performance dans le contexte de fundraising déjà morose à cette époque. D’ici à quelques semaines, le nombre de lignes dans ce deuxième portefeuille devrait doubler : l’équipe d’investissement est en exclusivité dans deux dossiers et a déjà pris, l’année dernière, ses deux premières participations dans Agriland et Akore (lire ci-dessous). « Nous allons probablement viser une douzaine de lignes avec notre deuxième fonds et commençons à prospecter en dehors de France, notamment en Belgique, pour essayer de réaliser un premier investissement à l’étranger. L’augmentation de sa taille devrait aussi se traduire par une légère hausse de nos tickets, même si nous voulons rester sur le segment du small cap », indique Alain Cochenet, qui a participé à la fondation de la société de gestion en 2017 après avoir exercé en capital-investissement (Pechel, NiXen, Rothschild & Cie, BASF Venture Capital), en banque d’affaires (EY, Deutsche Bank) et en tant que directeur financier de l’équipementier Valeo aux États-Unis. Pour des entreprises visées réalisant entre 10 et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, l’idée serait de faire passer le ticket de Momentum d’une fourchette 3-15 millions d’euros à une cible comprise entre 4 et 20 millions.
« Nous avons fondé Momentum Invest avec la conviction que le marché avait évolué et que la nécessité de créer davantage de valeur opérationnelle dans les entreprises serait de plus en plus prégnante. C’est pourquoi, depuis notre création, nous avons mis au cœur de notre approche un binôme opérationnel/financier »