
Depuis près de soixante-dix ans, l’IRD est un rouage essentiel de l’écosystème économique et entrepreneurial des Hauts-de-France. Mêlant des activités d’investissement et de conseil, accompagnant des start-up comme des sociétés plus matures, il est actuellement en levée de son deuxième fonds d’entrepreneurs et prépare le lancement de la deuxième génération de son FE2T.
Dans les Hauts-de-France, il est des passages obligés pour qui s’intéresse à l’économie et au monde de l’entreprise. Il y a d’abord les grandes familles, à commencer par les Mulliez (Auchan, Leroy Merlin, Kiabi…) ; il y a ensuite un tissu de discrètes mais non moins performantes ETI (Lesaffre, Roquette, OVH…) ; et puis il y a le groupe IRD. Celui-ci, dont le nom est un acronyme pour Intelligence de réseau de développement, a pour ancêtre la SDR ou Société de développement régional, fondée en 1956. Depuis, il n’a jamais abandonné sa vocation de soutenir les entreprises du territoire, d’abord centré sur le Nord et le Pas-de-Calais, puis élargi à la grande région des Hauts-de-France, en étoffant au fil des années sa palette de services et d’expertises.
Aujourd’hui, il repose sur quatre métiers : deux ont directement à voir avec l’investissement – l’immobilier et le private equity – et les deux autres ressortent davantage du conseil – M&A et accélération. « Nous poursuivons un seul objectif avec l’ensemble de nos activités : nous investir pour la croissance durable et profitable des entreprises de notre territoire, résume Laurent Deswarte, président de la société de gestion interne au groupe, IRD Invest. Nous misons pour cela sur notre proximité avec les entrepreneurs locaux et sur nos réseaux, notamment ceux que nous apporte notre appartenance à Entreprises et cités. » Cette structure réunit sur son campus de Marcq-en-Barœul de nombreuses entités intervenant auprès des entrepreneurs, afin de les aider à mener à bien leurs projets de développement. Les cadres dirigeants du groupe IRD y tiennent une place de choix, puisque les deux plateformes partagent le même président, Jean-Pierre Letartre, ancien patron d’EY en France, et le même directeur général, Thierry Dujardin.
Fonds d’entrepreneurs
Historiquement, le premier outil que la SDR puis l’IRD ont mis à disposition des entreprises nordistes a été la gestion immobilière. Celle-ci représente aujourd’hui plus de 300 millions d’euros d’actifs et consiste essentiellement en un portefeuille de sièges sociaux, détenus en propre par la foncière ou gérés par délégation, auxquels se sont ajoutés, au fil des années, quelques entrepôts logistiques et retail parks. Progressivement, IRD Immo s’est doté d’une capacité de construction et de travaux interne.


