

Meena Flynn (à gauche) et Sara Naison-Tarajano
Goldman Sachs s’est intéressé dans un sondage aux prévisions d’allocation des family offices à l’échelle mondiale. Celles-ci laissent entrevoir un optimisme de bon augure pour les marchés privés, avec un retour en grâce du private equity et un goût toujours prononcé pour la dette privée, le secondaire ou l’infrastructure.
Les family offices affichent un relatif optimisme concernant l’évolution du marché du private equity, qui les incite à envisager d’y augmenter leur exposition. Interrogés par Goldman Sachs*, 39 % d’entre eux sont dans ce cas, « poursuivant des engagements programmatiques réguliers, bien qu’à un rythme plus lent », précise le rapport, tandis que 38 % prévoient plutôt d’accroître leur allocation en actifs cotés. Ce rééquilibrage se ferait en grande partie au détriment du cash disponible chez ces investisseurs, puisque 34 % des répondants prévoient de réduire leurs liquidités de trésorerie et de réallouer du capital vers des actifs risqués. « Dans un contexte de normalisation des valorisations et de solidité des marchés financiers, les perspectives de déploiement et de cessions des fonds de private equity devraient continuer à s’améliorer. Le growth est un segment particulièrement prisé des family offices, qui y voient beaucoup d’opportunités, alors que la demande de capitaux y excède l’offre disponible », décryptent les auteurs du rapport. Les grandes familles s’intéressent aussi de près à la dette privée – 26 % d’entre elles ont le projet d’y augmenter leur exposition au cours des 12 prochains mois. « Beaucoup d’investisseurs avec lesquels nous avons échangé sont moins préoccupés par la compression des rendements en valeur absolue et s’intéressent davantage au potentiel de surperformance que présente la dette privée par rapport au high yield et aux marchés des prêts syndiqués », peut-on lire dans l’étude de Goldman Sachs. Enfin, 21 % des personnes interrogées pensent augmenter leur allocation en infrastructures.

