


De gauche à droite : Julien Rencki, Christophe Aubin et Julien Le Louët
Opérateur d’une mission de service public, le Fonds de garantie des victimes tire une petite partie de ses ressources de ses placements financiers. Parmi eux figurent des tickets dans des fonds de private equity, qui représentent plus de 5 % de ses allocations. Désireux de relancer ses investissements dans ce domaine, il a délégué à Mercer la gestion de son portefeuille.
Le mandat de gestion d’une durée de dix ans (avec possibilité de prolonger de deux ans supplémentaires) remporté il y a un an par Mercer auprès du Fonds de garantie des victimes (FGV) est entré en phase d’exécution il y a quelques mois. Son portefeuille de plus de 20 fonds d’actifs privés, couvrant des stratégies de capital-développement/LBO, de dette privée et d’infrastructures, et représentant quelque 340 millions d’euros d’encours, est en train d’être transféré à la SLP adhoc constituée par le GP.
« Le choix que nous avons fait de déléguer la gestion de notre allocation en actifs non cotés coïncide avec notre volonté de renouer avec une dynamique d’investissement alors que nous n’avons réalisé aucune nouvelle opération depuis cinq ans, compte tenu des niveaux de valorisations et de levier qui nous semblaient trop élevés, met en perspective Julien Le Louët, directeur des investissements de l’organisme. Mercer nous apporte un accès au marché et des informations sur les fonds auxquels nous ne pouvions accéder seuls, ainsi qu’une grande capacité de reporting, notamment dans le domaine de l’ESG, et de “transparisation” de notre portefeuille. Enfin, il connaît très bien les équipes d’investissement à l’échelle mondiale, ce qui correspond à notre souhait d’accroître la diversification de notre allocation. » L’équipe interne au FGV conserve, outre la gestion des stratégies cotées et immobilières, le pilotage de ses investissements dans des fonds d’impact. Dans ce domaine, l’opérateur public avait annoncé à la fin de 2020 qu’il devenait LP de Phitrust Partenaires et d’Impact Partners. Il est également partenaire depuis 2009 de l’association Simon de Cyrène, qui œuvre à l’insertion des personnes handicapées.



