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D.R.

Repères

>>> 2016 : carve-out de Tokheim lors de sa cession par Motion Equity Partners à l’industriel américain Dover Corporation.

>>> 2019 : arrivée de Jean-Marc Bianchi, ex-CEO du fabricant de ciment alumineux Kerneos, pour faire pivoter le métier de TSG Group vers la mobilité et les énergies renouvelables.

>>> 2020 : LBO avec HLD pour une valeur d’entreprise de 500 M€, soit un multiple de 10 fois l’Ebitda. CA : 650 M€.

>>> 2020-2025 : 33 acquisitions dont deux tiers sur les mobilités électriques. Doublement du chiffre d’affaires, à 1,3 Md€ estimé pour l’exercice clos en avril 2025, dont 40 % dans les nouvelles énergies (gaz et électrique) contre 3 % en 2019.

Visions croisées

Jean Marc Bianchi
Jean-Marc Bianchi
Cédric Chateau
Cédric Chateau

Jean-Marc Bianchi, président-directeur général de TSG, et Cédric Chateau, associé de HLD, président du comité d’investissement

Private Equity Magazine : Comment vous êtes-vous choisis ?

Cédric Chateau : Nous avons préempté l’opération entre avril et juin 2020, en plein confinement, car nous nous étions forgé la conviction que TSG allait être un des gagnants de la transition énergétique, même si le pari n’était pas évident à l’époque. Le groupe disposait déjà d’une granularité unique en services techniques sur toute l’Europe, ce qui est un atout fondamental dans les business services. La vision du management, qui avait anticipé le virage de la transition énergétique chez ses clients, nous confortait dans l’intuition que TSG allait prendre le lead sur ses concurrents, mais nous n’avions pas de calendrier précis de cette mutation qui s’est finalement concrétisée plus rapidement que prévu.

Jean-Marc Bianchi : L’ADN entrepreneurial et agile d’HLD a été déterminant dans notre choix ainsi que l’horizon de temps non borné par la durée limitée des véhicules d’investissement des acteurs habituels du LBO. En 2020, le poids des énergies traditionnelles était toujours prépondérant et la migration vers l’électrique encore embryonnaire. Nous avions besoin d’un actionnaire rôdé aux LBO transformants.

P. E. M. : Comment avez-vous vécu ce premier cycle ?

C. C. : Le vrai challenge est de réussir à rester performant tout en conduisant une transformation majeure. Le management de TSG nous a impressionné en améliorant sa marge d’Ebitda tout en menant de front des dizaines d’acquisitions. Sur 33 build-up, seuls deux n’ont pas tenu leurs promesses de performance, ce qui est un taux de réussite de greffe exceptionnel.

J.-M. B. : HLD est un actionnaire incarné et accessible qui a soutenu toutes nos décisions d’investissement et a même débridé nos ambitions de M&A en nous encourageant à doubler nos objectifs d’acquisitions. Son expertise et son réseau ont également été précieux dans l’accompagnement de nos recrutements.

P. E. M. : Comment envisagez-vous la suite ?

J.-M. B. : Nous ne sommes encore qu’au début de la transition énergétique : seuls 3 % des véhicules qui roulent aujourd’hui en Europe sont électriques, ce qui ouvre un boulevard de croissance pour nous, aussi bien dans l’équipement en bornes de recharge électriques que dans la maintenance des infrastructures existantes. Nous pouvons donc espérer raisonnablement doubler à nouveau de taille dans les cinq prochaines années.

C. C. : Notre particularité est que nous investissons avec du capital permanent. Nous ne sommes donc pas pressés de sortir tant que nous avons encore une histoire de création de valeur à écrire avec TSG.

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