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Eurazeo et Katjes International ont bouclé fin octobre la vente de CPK, maison mère des marques de confiseries et de chocolat Carambar, Poulain, Krema, La Pie Qui Chante, Terry’s, Lutti, Pastilles Vichy, Rochers Suchard, Malabar, à Ferrara Candy, une filiale de Ferrero. Cette transaction a généré environ 240 millions d’euros de produit brut de cession revenant au bilan d’Eurazeo. Ce dernier a fondé CPK en 2017 à partir d’un portefeuille de 14 marques sorti du groupe Mondelez. Il en a recruté l’équipe dirigeante et l’a rapproché en 2018 de Lamy Lutti. C’est à ce moment-là que Katjes, qui détenait alors ce concurrent, est entré au capital de CPK dans la mesure où leur fusion s’est faite par échange de titres et en cash. Les actionnaires de l’ensemble consolidé ont ensuite travaillé au redéploiement des différentes marques en France et en Belgique, à la rationalisation de l’outil industriel afin de le rendre plus compétitif, au rapatriement de la fabrication de Poulain et de 1848 en France, et au lancement de Terry’s sur le marché nord-américain. CPK réalise 450 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Astorg et Nordic Capital, qui se partagent depuis 2019 le contrôle du groupe américain de services pour les essais cliniques Clario, suivis par Novo Holdings et Cinven, s’apprêtent à en sortir à l’occasion de son rachat par Thermo Fisher Scientific. Ce dernier déboursera 8,87 milliards de dollars au closing de l’opération, attendu mi-2026, et y ajoutera 125 millions de dollars en janvier 2027 puis jusqu’à 400 millions supplémentaires en fonction des performances 2026 et 2027 de l’entreprise. Celle-ci est née en 2021 du rapprochement d’ERT (560 millions de dollars de chiffre d’affaires à l’époque), dont Astorg est devenu actionnaire en 2019 aux côtés de Nordic et de Novo Holdings, et de BioClinica, alors participation de Cinven. Récemment, la plateforme a mené deux build-up sur l’activité eCOA (évaluations électroniques des résultats cliniques) de WCG et sur NeuroRxs. Son chiffre d’affaires s’élève à 1,2 milliard de dollars ; Thermo Fisher Scientific génère pour sa part plus de 40 milliards de dollars de revenus.

Kartesia et Eiffel Investment Group ont mis en place une nouvelle dette pour le groupe de services IT et bureautiques Factoria-SMB, rallongeant sa maturité et optimisant son coût. Elle intègre également des critères de performance extra-financière : la marge du financement pourra ainsi être ajustée à la hausse ou à la baisse en fonction de l’atteinte des objectifs ESG définis par l’entreprise. Réalisant 231 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024, Factoria-SMB est contrôlé par Dellen, anciennement connu sous le nom de Groupe Baelen, depuis 2020 ; celui-ci a été rejoint par deux actionnaires minoritaires, Bpifrance et Oquendo, en 2024, à l’occasion d’une levée de 45 millions d’euros.

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Edmond de Rothschild AM, via ses fonds Bridge, et la Banque nordique d’investissement (NIB) ont mis en place un financement de projets de 85,6 millions d’euros pour accompagner l’expansion de Baltic Storage Platform (BSP). Cette co-entreprise a pour actionnaires le producteur français d’énergie solaire Corsica Sole, le développeur estonien Evecon et Mirova. Les capitaux apportés par les prêteurs vont permettre de poursuivre la construction et d’assurer la mise en service de deux complexes de batteries appelés Hertz 1 et Hertz 2, basés en Estonie, d’une capacité combinée de 200 MW de puissance et 400 MWh de capacité de stockage. Hertz 1 a été mis sous tension le 1er octobre 2025, avec une mise en service prévue pour la fin de l’année 2025 et l’ensemble des services réseau attendu pour le premier trimestre 2026. Hertz 2 est actuellement en construction et devrait entrer en exploitation fin 2026. Baltic Storage Platform a vu le jour en 2023 à l’initiative de Corsica Sole et Evecon ; Mirova y a investi un an plus tard.

DotBlocks, qui édite une plateforme de simulation numérique industrielle, a bouclé un tour de pré-seed de 1,4 million d’euros (dont des financements non dilutifs) mené par OPRTRS Club et complété par Aglaé Ventures, Kima Ventures et des business angels. En se connectant à sa solution, ses clients peuvent concevoir leur propre outil de simulation correspondant précisément à leurs besoins et facile d’utilisation. Pour l’heure, ses premiers cas d’usages portent sur des industries lourdes comme la verrerie ou la sidérurgie. Une poignée de grands comptes l’utilisent déjà et le principal enjeu de la levée de fonds est d’y déployer la solution tout en structurant une approche commerciale. Une directrice commerciale va ainsi arriver dans quelques semaines chez DotBlocks à cette fin. Son équipe compte aujourd’hui 11 personnes.

InfraVia a concrétisé le 30 octobre la cession de l’exploitant suisse de data centers Green Group au GP australien IFM Investors. Les deux parties avaient signé un accord en ce sens le 10 juillet dernier. Green opère six centres du côté de Zurich pour plus de 81 MW de capacité contre 25 MW il y a sept ans, au moment où le fonds d’infrastructures français en est devenu actionnaire. En 2022, il a procédé à un refinancement de sa dette de 480 millions de francs suisses auprès de banques helvètes et internationales (Crédit Agricole CIB, ING, Credit Suisse, Intesa Sanpaolo Bank…).