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Gagnepark
Date :
24 avril 2025
CA (M€) :
45-50
Type :
LBO2
Secteur(s) :
Services ind.
Pays :
France
A : Oderis (Q. Gautier) ;
D : Caisse d’Epargne Rhône Alpes (A. Cotraud, J. Boisseau, L. Bréchard), BNP Paribas (P. Dagada-Raynaud, M. Verdier), Crédit Lyonnais (S. Monteil, E. Defours), Crédit Agricole Mutuel Loire Haute – Loire (J. Scavone, L. Plassard), Arkéa (R. Peurière, N. Delmas) ;
J : Nova Partners (O. Nett, A. Lacroix, E. Spitz), CJA (A. Roger, J.-B. Mercier), Lexan (L. Giordano, F. Barral-Baron, E. Michel) ;
JD : CVS (A. Watbot), Lexicube (T. Ricome, D. Laubert) ;
M : Carvest (R. Untereiner) ;
A : Eight Advisory (X. Mesguich, S. Paccard) ;
M&A : Natixis Partners (A. Roué-Lecuyer, G. Burri, P. Garnier) ;
Jadel fait tourner sa participation au capital de Gagnepark, trois ans après son arrivée en tant qu’actionnaire majoritaire. Cette opération secondaire permet à son équipe de management d’en prendre le contrôle et à Bpifrance de faire son entrée au tour de table tandis que la société d’investissement evergreen réinvestit. Elle est financée par une dette bancaire assortie d’une tranche C arrangée par Carvest. Entre 2022 et 2025, le groupe d’ingénierie et de construction de parkings aériens et d’ombrières photovoltaïques a vu son chiffre d’affaires passer de 34 à près de 50 millions d’euros, intégralement en organique grâce au dynamisme de ses marchés sous-jacents. La pénurie de foncier et la réglementation soutiennent l’activité sur ses deux segments et devraient continuer à le faire au cours des prochaines années : Gagnepark affiche un carnet de commandes représentant deux années de production. Des opportunités de build-up ont été étudiées mais sans aboutir à la moindre transaction ; l’accent devrait rester sur l’expansion organique pour le deuxième cycle qui démarre.
Gagnepark : Eric Raddaz, Louis Di Gennaro, Jérôme Colin, Vincent Leroy, Christophe Fraud. Bpifrance Investissement : Vincent Groeber, Thibaut Labrosse. Jadel : Hervé Letoublon, Laurent Mottet, William Ardeeff
Septeo
Date :
24 avril 2025
CA (M€) :
420
Type :
LBO
Secteur(s) :
Logiciels B2B
Pays :
France
A : Eight Advisory (S. Vouillon, C. Delas) ;
L’éditeur de logiciels métiers Septeo rouvre son capital pour y accueillir Bpifrance, quelques mois seulement après un LBO l’ayant valorisé plus de 2 milliards d’euros, au cours duquel Téthys Invest et GIC en sont devenus actionnaires. Le fonds britannique Hg en conserve le contrôle. « Septeo réaffirme ainsi ses ambitions en accueillant un nouvel investisseur institutionnel de premier plan, très présent auprès des entrepreneurs et de l’écosystème français de la Tech. Ce partenariat confirme la stratégie de développement de Septeo, qui a récemment renforcé sa position sur les marchés de l’hospitalité, des ressources humaines et de la formation grâce à plusieurs acquisitions ciblées » commente Bpifrance dans son communiqué. En 2024, l’éditeur a réalisé 420 millions d’euros de chiffre d’affaires.
mirSense
Date :
24 avril 2025
Type :
Venture
Secteur(s) :
Equip. industriels
Pays :
France
MirSense, concepteur, fabricant et distributeur de lasers infrarouge, élargit son tour de table à la faveur d’une levée de 7 millions d’euros (dont une petite partie de dette). Menée par Safran Corporate Ventures, elle a été suivie par deux autres nouveaux entrants – Polytechnique Ventures, Crédit Agricole Alpes Développement – et par Supernova Invest. Ce dernier est devenu actionnaire de la start-up en 2018, lors de son tour d’amorçage également abondé par XAnge, qui ne réinvestit pas. Basés sur la technologie dite « de cascade quantique », les systèmes de MirSense ont des applications duales, c’est-à-dire civiles et militaires, puisqu’ils servent à la fois à brouiller des missiles et à fabriquer des capteurs de gaz. Les capitaux nouvellement levés viennent financer la fin des travaux dans le site de production que la société est en train d’aménager à Grenoble et qui sera dédié aux appareils civils. Son autre usine, dévolue aux applications militaires, est à Orsay et elle opère un centre de R&D en association avec l’université de Montpellier. Alors que MirSense génère déjà des revenus auprès d’industriels de la défense, elle enclenche la commercialisation de ses capteurs de gaz en même temps que la montée en cadence de leur production dans la nouvelle unité. La start-up emploie 35 personnes.
Transarc – Place mobilité
Date :
24 avril 2025
Type :
Build-up
Secteur(s) :
Transport-logistique
Pays :
France
Infranity (avec Bpifrance en minoritaire) a réinjecté des fonds propres au capital de sa participation Transarc (90 millions d’euros de revenus en 2024), un autocariste dont il est l’actionnaire majoritaire depuis l’été 2024, afin de financer son acquisition de Place mobilité (40 millions d’euros de chiffre d’affaires). Ce deuxième build-up en neuf mois – le premier a été finalisé au moment du LBO – est le résultat d’échanges de gré à gré entre le dirigeant de Transarc et son homologue, fils du fondateur de la société qui réfléchissait à la suite à donner à cette histoire familiale. Il permet à Transarc de s’implanter dans une septième région française, les Hauts-de-France, sachant que sa zone de chalandise historique couvre l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand Est, l’Ile-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et le Centre-Val de Loire. De plus, il intègre une forte expertise des délégations de service public et du transport urbain là où il s’est spécialisé sur les lignes régulières, le transport scolaire et les appels d’offres en marchés publics. Une troisième synergie tient au verdissement des deux flottes d’autocars : Place mobilité utilise du biogaz pour environ 25% de son parc tandis que Transarc a opté pour une électrification par rétrofit ; les deux sociétés vont donc pouvoir échanger leurs bonnes pratiques respectives. Même si cette opération structurant permet à Transarc de prendre de l’avance sur le déroulement de son business plan, Infranity et son dirigeant comptent poursuivre les acquisitions. Des discussions sont en cours avec des cibles potentielles. L’une des ambitions est de faire de Place mobilité une plateforme de consolidation au niveau régional.
Poppins
Date :
24 avril 2025
Type :
Venture
Secteur(s) :
Santé
Pays :
France
Racine2, le fonds de la MGEN géré par Serena et makesense, est entré au capital de l’éditeur Poppins, à l’origine d’un jeu vidéo aidant à la rééducation des enfants dyslexiques, à l’occasion de sa levée de 5 millions d’euros. Il est suivi par ses actionnaires historiques que sont Eurazeo et Verve Ventures, à la manœuvre du tour précédent réalisé en 2023, ainsi que Bpifrance, Kurma Partners et BNP Paribas Développement, arrivés en 2021. La société est soutenue depuis ses débuts en 2019 par Polytechnique dont elle est un spin-off. Tout en menant à bien les essais cliniques prouvant l’efficacité de son dispositif, celle-ci a commencé sa commercialisation et engrangé ses premières ventes, revendiquant aujourd’hui 4000 utilisateurs. L’enjeu de cette troisième levée est d’ouvrir une nouvelle page du processus réglementaire avec la réalisation de tests médico-économiques destinés à convaincre la Sécurité sociale de rembourser l’utilisation de Poppins. La décision est attendue d’ici la fin de cette année. Si elle est positive, elle devrait soutenir les ventes du jeu et amener la société à la rentabilité en fin d’année 2026. Une nouvelle levée pourrait alors être décidée pour lancer l’activité à l’international, prioritairement aux Etats-Unis où l’un des associés de la start-up est parti s’installer. Poppins emploie 25 personnes.
Theravia
Date :
23 avril 2025
CA (M€) :
>50
Type :
Sortie
Secteur(s) :
Santé
Pays :
France
A : PwC (G. Filhol, C. Warchol) ;
F : Winston & Strawn (T. Pulcini, A. Castarède) ;
J : DLA Piper (S. Haidar, E. Balades, A. Gravier) ;
M&A : Rothschild & Co. (J. Hudson, R. Rozemulder, A. Khallouf, A. Benazzouz) ;
Mérieux Equity Partners devrait finaliser d’ici l’été sa sortie du capital du laboratoire pharmaceutique Theravia au profit du groupe tchèque Norgine. Un process en dual track a abouti à cette cession industrielle. Theravia est né en 2022 du rapprochement d’Addmedica, dont Mérieux était actionnaire depuis 2019, et de CTRS, où il avait investi en minoritaire en 2021. Le groupe nouvellement constitué sous la direction du patron d’Addmedica recruté quelques mois auparavant a pour spécialité la formulation et la distribution de traitements contre les maladies orphelines : ses deux médicaments principaux à l’époque se nomment Siklos (drepanocytose) et Orphacol (déficit enzymatique hépatique ultra-rare). Une troisième licence a été rachetée depuis. Outre cette acquisition, l’accent a été mis sur la structuration de la nouvelle entité consolidée et le développement commercial du portefeuille. Au moment de rejoindre Norgine, Theravia affiche plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires ; en 2019, Addmedica en réalisait environ 15 millions.
Mérieux Equity Partners : Jean-François Billet, Quentin de Labarre, Marie-Justine Lecomte. Theravia : Franck Hamalian, Amaury Hemar
Bichard Equipement
Type :
LBO
Pays : France
Auum
Type :
Venture
Pays : France
Cheef
Type :
Sponsorless
Pays : France