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SET Ventures, VC hollandais spécialiste des sujets d’énergie, a signé son premier investissement en France en co-leadant avec Asterion Ventures le tour d’amorçage d’Enrise. Il s’élève à 8 millions d’euros (dont environ 3 millions de financements non dilutifs apportés par Bpifrance et des banques) et embarque également Ring Capital, Ventech via son fonds à impact AFI Ventures, et Climate Club. Enrise est un jeune acteur de l’autoconsommation solaire : il analyse la consommation énergétique du parc immobilier de ses clients, essentiellement des grandes entreprises (Intermarché, Dekra…) ou des gestionnaires d’actifs (Invesco, Iroko…), conçoit pour eux des centrales photovoltaïques à installer sur leurs toitures ou leurs parkings, les fait installer par son réseau de partenaires, et en assure la maintenance. Il propose aussi des offres de financement du dispositif, soit en tant que maître d’ouvrage délégué soit en tant que propriétaire qui revend ensuite l’énergie produite aux usagers du bien concerné. A ce jour, la société revendique une centaine de projets en développement, en cours de construction ou déjà opérationnels. L’objectif avec cette première levée de fonds est d’accélérer fortement son activité, à travers notamment un triplement de ses effectifs d’ici la fin de cette année pour les porter à 30 personnes, pour atteindre 1 milliard d’euros d’actifs solaires à déployer d’ici cinq ans.

Capital Grand Est mène la levée de 3 millions d’euros de la medtech alsacienne Sounduct, spécialisée dans le traitement des pathologies auditives. Le fonds régional est suivi par des business angels qui sont à ses côtés depuis plusieurs années et lui ont déjà apporté près de 1,2 million d’euros pour financer sa R&D. L’enjeu est maintenant d’entamer l’industrialisation de sa solution : une ligne pilote de fabrication de son aide auditive devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année. En parallèle, la société va démarrer un processus réglementaire d’homologation afin d’obtenir les marquages CE (Union européenne) et FDA (Etats-Unis) qu’elle espère recevoir dans le courant du premier semestre 2026. D’ici là, entre fin 2025 et début 2026, une série A devrait être lancée afin de préparer la commercialisation du produit, la construction d’une usine et le développement international.

Chequers Capital est entré en négociations exclusives avec le cimentier Holcim en vue de la cession d’Alkern, dont il est actionnaire depuis 2017. Cette entreprise, dont le chiffre d’affaires 2025 est attendu à 255 millions d’euros (contre plus de 200 millions il y a huit ans), est un spécialiste de la préfabrication d’éléments en béton permettant des modes constructifs peu carbonés pour l’embellissement des bâtiments et des villes. Elle dispose d’une présence géographique étendue avec 57 sites de production en France et en Belgique et compte 1 000 employés. L’opération devrait être finalisée au second semestre.

Aquiti Gestion, en tant que nouvel entrant, a apporté à Inside Therapeutics la majorité du million d’euros que cette medtech vient de lever, suivi par ses actionnaires historiques Newfund, actif dans ce dossier avec ses deux fonds Naeh et Heka, et Skalepark. Ces derniers y ont investi 1,3 million d’euros en 2024. Cette deuxième levée intervient au moment où les ventes de son premier produit, dont une quarantaine d’exemplaires sont utilisés par des laboratoires de recherche pour produire des nanoparticules utilisées pour encapsuler de l’ARN à visée thérapeutique, monte en puissance, y compris à l’international. Inside Therapeutics a noué un partenariat avec un distributeur pour couvrir les Etats-Unis et le Canada, et est en discussion pour faire de même en Asie. En parallèle, la société s’apprête à sortir la deuxième génération de ses machines destinée cette fois à produire des médicaments entiers : ses premières ventes pourraient survenir dès 2026 sachant qu’il sera également nécessaire d’obtenir une certification particulière pour elle.

La first time team Montyon Capital a bouclé son premier investissement en prenant le contrôle du spécialiste de l’usinage de haute précision Mathevon. Cette opération secondaire, intermédiée par Rothschild & Co, a donné sa liquidité à un consortium de fonds composé de Siparex, Arkéa Capital, AfricInvest, Bpifrance et BNP Paribas Développement, au capital du groupe depuis 2018. A l’époque, celui-ci réalisait 34 millions d’euros de chiffre d’affaires ; sept ans plus tard, il en affiche 90 millions. Avec son nouvel actionnaire, il va travailler à l’élargissement de ses débouchés industriels et commerciaux – Mathevon enregistre déjà 90% de ses ventes à l’international et a ouvert ces dernières années des usines en Malaisie et en Arabie saoudite – ce qui pourrait donner lieu à des acquisitions. Des cibles sont déjà à l’étude.

Siparex Midcap : Augustin de Jerphanion, Caroline Mengin, Adrien Arminjon. Arkéa Capital : Cyril Miller. AfricInvest : Khaled Ben Jennet. BNP Paribas Développement : Patrice Vandenbossche. Bpifrance : Denis Talaron. Montyon Capital : Pascal Lebard, Pierre Ménard, Olivier Nantois

Ascentiel, courtier en assurances français codétenu depuis fin 2024 par Cobepa et Amundi Private Equity Funds, a bouclé fin mai le rachat d’Eurodommages auprès de Qualium, son actionnaire depuis 2018. Ce dernier est spécialisé sur la niche des assurances pour risques non-standards de véhicules et pour les professionnels (construction, responsabilité civile professionnelle, flottes automobiles), qu’il distribue en s’appuyant sur un réseau de 5000 courtiers en France. En 2021, il a mené un build-up sur Hyalin afin de poursuivre la diversification de son activité vers les risques propres aux professions réglementées et renforcer son positionnement B2B. De son côté, les polices d’assurance IARD commercialisées par Ascentiel couvrent des domaines aussi variés que l’immobilier, l’automobile ou les animaux de compagnie.