« Le buyout, que nous couvrons chez Ardabelle, fait figure de “missing middle“ dans ces domaines : l’essentiel des stratégies dédiées à cette thématique sont le fait de fonds de venture ou d’infrastructures et les LPs sont d’autant plus intéressés par les équipes qui émergent en buyout », Virginie Morgon, Ardabelle
La first time team Ardabelle a reçu le soutien de TPG en tant que « partenaire stratégique » et LP cornerstone de son premier fonds en cours de levée. Contrairement à d’autres opérations de ce type qui ont eu lieu ces dernières années, celle-ci ne s’accompagne pas d’une prise de participation au capital de la société de gestion, qui reste intégralement détenue par ses associés. « Au-delà des connexions personnelles que je peux avoir avec des dirigeants de TPG, ce partenariat illustre surtout l’alignement de nos intérêts et de nos convictions. En effet, beaucoup de grands allocataires de capitaux américains réalisent que l’Europe a pris de l’avance en ce qui concerne la décarbonation et la transition climatique et sont donc en train d’y rediriger des fonds. De plus, le buyout, que nous couvrons chez Ardabelle, fait figure de “missing middle“ dans ces domaines : l’essentiel des stratégies dédiées à cette thématique sont le fait de fonds de venture ou d’infrastructures et les LPs sont d’autant plus intéressés par les équipes qui émergent en buyout », décrypte Virginie Morgon, cofondatrice d’Ardabelle. TPG Next, la branche du GP américain engagée dans ce projet, est d’ailleurs soutenue par CalPers, l’un des principaux fonds de pension de Californie.
Dans ce contexte, « TPG nous appuie pour notre fundraising et nous allons bénéficier de leur connectivité avec l’écosystème climat permise par leurs deux stratégies d’impact, dotées chacune de plusieurs milliards de dollars, complète Virginie Morgon. Enfin, sur la durée, nous allons travailler avec leurs équipes d’investissement et leur pôle Y Analytics pour qualifier nos opportunités d’investissement mais aussi mesurer l’impact de nos participations. Cela renforcera les partenariats que nous avons déjà signés avec des instituts de recherche et des cabinets de conseil dans une logique de création de valeur. » L’accord prévoit aussi une contribution au fonctionnement de la société de gestion, qui lui permettra notamment d’accélérer ses recrutements afin d’atteindre un effectif d’une dizaine d’investisseurs d’ici la fin de l’année. Elle compte également une équipe d’accompagnement opérationnel emmenée par Eric Hazan, arrivé il y a quelques semaines en tant que founding partner après avoir passé 25 ans chez McKinsey.
