Q: REPERES

>>> 2006 : Création de Talend par Bertrand Diard et Fabrice Bonan, et 1re levée de fonds de 2,1 M€ apportée par Galileo Partners et Idinvest Partners. >>> 2007 : 2e levée de fonds de 2,6 M€ auprès des investisseurs historiques. Premier CA de 800 K€. >>> 2009 : 3e levée de fonds de 9,3 M€ et arrivée de Balderton Capital au capital de l’entreprise. Acquisition d’une partie d’Amalto Technologies. >>> 2010 : Acquisition de l’entreprise allemande Sopera. Nouvelle levée de fonds de 25 M€ et entrée de Silverlake Sumeru au capital. 320 salariés. >>> 2013 : Levée de 29 M€ auprès des investisseurs historiques, Bpifrance et Iris Capital. CA de 39 M€. 400 salariés. >>> 2014 : CA de 56,2 M€. >>> 2015 : CA de 68 M€. >>> 2016 : Levée de 85 M€ et introduction en bourse au Nasdaq.

Question 1

REPERES

Accepted Answer

>>> 2006 : Création de Talend par Bertrand Diard et Fabrice Bonan, et 1re levée de fonds de 2,1 M€ apportée par Galileo Partners et Idinvest Partners. >>> 2007 : 2e levée de fonds de 2,6 M€ auprès des investisseurs historiques. Premier CA de 800 K€. >>> 2009 : 3e levée de fonds de 9,3 M€ et arrivée de Balderton Capital au capital de l’entreprise. Acquisition d’une partie d’Amalto Technologies. >>> 2010 : Acquisition de l’entreprise allemande Sopera. Nouvelle levée de fonds de 25 M€ et entrée de Silverlake Sumeru au capital. 320 salariés. >>> 2013 : Levée de 29 M€ auprès des investisseurs historiques, Bpifrance et Iris Capital. CA de 39 M€. 400 salariés. >>> 2014 : CA de 56,2 M€. >>> 2015 : CA de 68 M€. >>> 2016 : Levée de 85 M€ et introduction en bourse au Nasdaq.

Question 2

VISIONS CROISEES

Accepted Answer

Matthieu Baret, d’Idinvest Partners, et Bertrand Diard, l’un des deux fondateurs de Talend

PEM : Comment s’est déroulé le premier contact ? Qu’est-ce qui vous a séduit ?

Matthieu Baret : Le pitch des entrepreneurs nous a totalement convaincus. Ils avaient de l’ambition et une envie de changer le monde. À l’époque, ils étaient très différenciants dans leur secteur, avec un modèle basé sur l’open source.

Bertrand Diard : Nous souhaitions dès le départ nous lancer à l’étranger, précisément aux États-Unis. Comparé à d’autres fonds que nous avions rencontrés, Idinvest Partners a pris le risque de financer notre projet grâce à deux levées de fonds successives en 2006 et 2007.

PEM : Avez-vous connu des coups durs ?

M. B. : Bien sûr, la croissance d’une start-up vers une ETI n’est jamais linéaire et demande une débauche d’énergie incroyable. Dans le cas de Talend, il a fallu passer les premières années à financer le produit alors que la société générait très peu de revenus. Nous avons aussi mis du temps à mettre en place le bon modèle commercial. Les contretemps et les événements imprévus, nous les avons pris comme des challenges à surmonter plutôt que comme des coups portés à l’entreprise.

B. D. : Il y a eu des hauts et des bas, comme dans toute histoire entrepreneuriale. Pour autant, je ne me souviens pas d’un coup dur majeur dans notre relation au cours de ces années. Je pense que cela est dû à la constance de la vision de l’ensemble des actionnaires, avec un board très restreint.

PEM : Pourquoi avez-vous choisi l’introduction en bourse comme solution de sortie ?

M. B. : Une introduction au Nasdaq se prépare 18 à 24 mois à l’avance. Nous avons vu des sociétés similaires à Talend réussir de très belles entrées en bourse. Nous nous sommes dits que l’entreprise en avait les moyens. Le LBO n’était pas adapté à Talend car ses marges d’Ebitda n’étaient pas assez importantes.

B. D. : Cette décision est venue petit à petit, une fois que l’entreprise avait fait ses preuves avec une base de clients constituée et des opérations de croissances externes réussies. Nous pensions que le marché boursier pouvait être intéressé par notre entreprise. Mais ce n’était pas quelque chose de prévu à l’avance.

Talend : du seed au Nasdaq avec Idinvest

L’éditeur de logiciels informatiques Talend a fait entrer Idinvest Partners à son capital dès sa création en 2006. L’investisseur ne l’a pas quitté, et lui a permis de s’introduire sur le Nasdaq dix ans plus tard.

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