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La France retrouve les faveurs des investisseurs étrangers 30.05.14

La France doit redoubler d'efforts pour tirer son épingle du jeu de la mondialisation
© Alfie Ianni
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« La France ne parvient pour l’instant pas à convaincre autant que l’Allemagne ou le Royaume-Uni qui incarnent la flexibilité, la compétitivité et la capacité exportatrice que recherchent les investisseurs en ce moment », analyse Marc Lhermitte, associé EY.
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Enfin une bonne nouvelle ! Aux yeux des investisseurs étrangers, l’attractivité de la France est remontée en 2013,  après deux années consécutives de baisse. Le baromètre annuel mené par EY sur le sujet révèle qu’au cours de l’année 2013, la France a attiré 514 investissements étrangers, soit 9% de plus que l’année précédente. Autre bonne nouvelle : ces investissements ont créé 14 122 emplois, soit 34% de plus qu’en 2012. Au total, l’Hexagone se trouve donc au troisième rang en Europe en nombre de projets et au deuxième rang en termes d’emplois créés par les investissements étrangers.

Tirer son épingle du jeu de la mondialisation

 Malgré cette tendance optimiste, les auteurs de l’enquête estiment que la France ne doit pas se contenter d’avoir stoppé l’érosion de son attractivité, mais au contraire continuer à agir pour tirer son épingle du jeu de la mondialisation, dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Ainsi, l’écart s’est creusé ave le Royaume-Uni (799 implantations, +15%) et l’Allemagne (701 projets, +12%). « La Francene parvient pour l’instant pas à convaincre autant que l’Allemagne ou le Royaume-Uni qui incarnent la flexibilité, la compétitivité et la capacité exportatrice que recherchent les investisseurs en ce moment », analyse Marc Lhermitte, associé EY et auteur du baromètre. En particulier, elle peine à séduire les investisseurs en provenance des BRIC. Ces derniers font preuve de réserve à son égard. Leurs implantations ont peu progressé, alors qu’elles ont fortement progressé en Allemagne et au Royaume-Uni, têtes de pont de leurs conquêtes européennes. En revanche,la France a regagné en attractivité auprès des entreprises européennes, dont proviennent plus de la moitié des projets, et gardé la confiance des sociétés américaines, qui avec plus du quart des projets, restent le premier investisseur dans l’Hexagone.

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